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apocryphe
7 septembre 2007

Je marche

On a pas besoin d’or autour de nos doigts. Pas de je vous déclare, on se déclare sur 26 touches noires. Ou pas. Comme on dit, on fait un bout de chemin. On the road enfin. (Ou bien es-tu le chemin ?)Clair comme un tracé d’autoroute. Pas de faussetés déguisées en allégories, et je te dis mon amour comme jamais. Le passé avait le goût d’agar-agar, et je m’en contentais. Désillusion et des hommes. Mannequin de papier dans la cuisine hyper équipée. Et moi planquée sous l’épaisse couche d’ennui. Engluée dans la dépendance. Des fautes de goût et des fautes de mieux.

Ils pourraient tous le dire, on ne veut plus te voir, ici, ou là, ou ailleurs, ou jamais d’ailleurs, ça ne changera pas la donne, ils ne m’ont jamais vue, vraiment. Ferrée dans le nombril des limbes, toute petite au fond de mon enveloppe si laide, si déformée. Pétrifiée par la secte des messagers de la dernière lutte. Sauvegardons les apparences, ma fille si tu dois y laisser ta vie, peu importe.

Je t’en prie ne nous fais pas honte.

Ta vie. Celle qui hurle sous la peau, pas celle qu’on t’impose au cordon coupé, au premier mucus expectoré.

(Puissent les ancêtres manichéens saisir la nuance)

Parfois le cordon est d’acier.
ERROR_ERROR_ERROR. PLEASE REBOOT MIND.
SYSTEM fêlure.

J’ai crié sortez-moi de là et tu as entendu. J’ai cassé la coquille. Mort aux Oies. J’ai vu les spasmes, leurs faciès tragiques de morts noyés. Les mains déliées du condamné et hop ! Juliette a sauté par-dessus le parapet. Assurément, Roméo chantait faux.

Tu aurais pu te casser une jambe!

T’inquiète, j’ai viré les pantoufles de verre made in Disney, j’avais trop mal aux pieds.

Et maintenant.
Des secrets et des îles du Pacifique.
Des chiffres, puis des lettres aussi.
Des matchs de foot, de la corruption, des gênes mutants.
Des jolis noms d’oiseaux susurrés.
Des cascades félines, des militants PETA et la police scientifique.
Des gens autour, parce que c’est comme ça.

Et tes mains, là, sur mon cou.
Nos douces inutilités combinées.
Et les stigmates, là sur les ventricules.
Qui disparaissent.

Je marche.
Avec toi, à côté.

Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé.

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